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Zuerst waren es die Farben und das Licht, die mich jedes Jahr aufs neue in die Provence zogen. Voran der Lavendel, der das Land im Juli und August in eine sanfte violette Farbe taucht und sich mit dem Gelb der Sonnenblumen und dem Rot des Mohns abwechselt.
Hier sieht man es, das unvergleichliche Licht, das schon immer die Maler fasziniert und angezogen hat.
„Seht nur das Licht auf den Olivenbäumen, es funkelt wie ein Diamant. Es schimmert rosa oder blau und der Himmel, der hindurchscheint, macht einen schier verrückt“, beschrieb einst Renoir, was er sah.
All das prägte lange Zeit auch mein Bild von dieser Landschaft. Hunderte von Fotos entstanden und blieben am Ende doch nichts anderes als eine Sommererinnerung.
Doch die Provence ist nicht nur Landschaft. Auch die pitoresken Dörfer, die tagsüber in der sommerlichen Hitze vor sich hin dämmern und erst zur Apéritif-Zeit zum Leben erwachen, machen für mich die Provence allein nicht aus. Es sind vor allem die Städte und die Menschen in den Straßen, den Cafés und Restaurants die mich in ihren Bann ziehen. Ihre Ruhe und Gelassenheit unterscheidet sich so sehr von der Hektik meines eigenen zu Hauses. Mein neues Buch soll ein wenig mit Bildern von diesem Leben erzählen.

photographie de rue en Provence

photographie de rue en Provence

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Ce furent d’abord les couleurs et la lumière qui m’attirèrent chaque année en Provence. La lavande surtout, qui en juillet et en août baigne la région d’une douce teinte violette qui alterne avec le jaune des tournesols et le rouge des coquelicots.
C’est ici que l’on perçoit l’incomparable lumière qui a toujours attiré et fasciné les peintres.
« Regardez la lumière dans les oliviers, ça brille comme du diamant. C’est rose, c’est bleu. Et le ciel qui joue à travers, c’est à vous rendre fou », écrivait Auguste Renoir en la découvrant.
Tout cela contribua de longue date à former ma vision de ce paysage. Il en résulta des centaines de photos dont il ne reste finalement rien de plus qu’un souvenir d’été.
La Provence n’est pas qu’un paysage. Les villages pittoresques, la chaleur de l’été qui ne décroît qu’au crépuscule, la vie qui ne reprend qu’à l’heure de l’apéritif, ce n’est pas pour moi tout ce qui fait la Provence. Ce sont avant tout les villes et les gens dans les rues, les cafés et les restaurants
qui en font le charme. Le calme et la sérénité de cette région, si différents de l’agitation de mon pays. Mon nouveau livre vise à raconter un peu de cette vie
en images.
Traduction française: Bernard Jolivalt